Le préfixe “palan” signifie “au loin”. Le suffixe “tir” signifie “guetter, veilleur sur”.
Ils sont également appelés les Pierres de Vision. Elles sont au nombre de sept. Elles permettent de voir des choses éloignées dans l’espace mais aussi dans le temps. En principe, elles permettent de voir des choses qui sont proches d’autres pierres car elles sont connectées entre elles. Mais un être à la volonté puissante peut voir bien au-delà. Ce sont les Elfes qui les ont donné à Amandil, père d’Elendil, afin d’apporter du réconfort aux Fidèles éloignés des Elfes bannis de Numénor.
A leur arrivée sur la Terre du Milieu, elles sont partagées entre les Numénoréens. Elendil en prend trois. Il en place une dans la tour Elostirion des Emyn Beraid. Lorsqu’il devient nostalgique, Elendil s’y rend et la pierre lui permet de voir la tour d’Avallónë sur Tol Eressëa. Sur cette dernière se trouve la Pierre maîtresse. Il place les deux autres sur l’Amon Sûl et à Annúminas. Isildir et Anarion ont chacun deux pierres. Elles sont placées à Minas Ithil, Minas Anor, Orthanc et à Osgiliath.
Dans le livre le Seigneur des Anneaux, les Deux Tours, livre trois, chapitre 11 nommé Le palantír, Gandalf part avec Pippin pour Minas Tirith. Il lui parle des Palantiri et de leur créateur probable Fëanor:
Les palantíri viennent d’Eldamar,au-delà de l’Occidentale. Ils ont été faits par les Noldor. Qui sait si Fëanor ne les a lui-même façonnés, en un temps désormais si lointain qu’il ne peut se mesurer en années.